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Confidence d’une crise…

Cette nuit, je l’ai passée à me retourner, à changer mon oreiller de bord, me couvrir, me découvrir jusqu’à 3h30 am où j e me suis dit: mais qu’est-ce qui m’arrive à moi? Pourquoi que je me sens comme un canon bien plein près à cracher ce boulet qui m’empêche de bien dormir?

Rassurez-vous, ce n’est pas que je me sentais coupable envers les soldats morts au combat, je trouve encore mon idée bien bonne et même plus honorable que celle d’aller défendre et servir mon pays. Sauver un enfant, son enfants, passe avant dans mon ordre de priorités bien personnelles.

Alors, c’est quoi qui me stresse au point de pas être capable de dormir, malgré ma médication? Le clavier d’ordinateur pour Fillette que je dois adapter (y coller des lettres en minuscule de 3 différentes couleurs!)? Le H1N1 (ben non, on a eu nos vaccins lundi!)? Mon compte bancaire qui est dans le rouge (ce n’est pas la première fois pourtant)? Mes lectures pour ma thérapie (sur l’estime de soi et l’estime du soi)? Pourquoi, je ne dors pas? Même si je suis fatiguée…

Vers 5h20, j’ai trouvé. Avec un coussin magique bien chaud sur les épaules, une tisane à la camomille et une doudou enveloppante, j’ai eu un « Flasch back ». Hier matin, mon homme et moi, nous nous sommes rendus compte que mardi soir, pour aucune raison acceptable (pas de feux, ni d’ambulance) nous avions oublié de donner la médication pour l’épilepsie de Camille.
Pas grave pensez-vous! Faux. Une seule dose et elle peut faire des crises. Et… Lundi matin, pendant que maman se gelait le nez et les fesses en ligne pour le fameux vaccin (je suis de la région débile où le monde parte vers 12h00 pour se mettre en ligne), papa s’occupait des enfants et avec le travail bien plus complexe qu’il n’en paraît, il a oublié de lui donner sa dose du matin.
Donc, 2 doses loupées en 48 heures…

Jusque là, on se disait qu’il fallait être positif! Mais quand à 14h38, le téléphone de la maison a sonnée, puis mon cellulaire à 14h40, là, j’ai paniqué! L’appel venait de l’école de fillette. Je n’arrivais pas à obtenir la ligne et je capotais. Je me voyais déjà courir vers l’hôpital!

Finalement, c’était pour confirmer une information dans le cahier de communication au sujet du service de garde. Pas de crise. Tout allait bien pour mademoiselle. Mais moi, depuis, je suis sur le qui-vive, en mode urgence, attention, on nous attaque! Go Maman Go! Sois forte, on va avoir besoin de toi…

Bref, je vais vous faire une confidence, la crise, c’est moi qui est en plein dedans! Crise d’anxiété, crise d’angoisse ou crise de nerf… C’est fou comme ça peut arriver vite et c’est tellement envahissant. J’ai de la difficulté à respirer, j’ai la gorge serrée. Heureusement, je m’en suis rendue compte moi-même, après un délai plus acceptable que 3 ou 4 jours et ça tombe bien, j’ai justement un r.v. avec une professionnelle spécialisée avec les enfants malades ou handicapés pour aller ventiler le tout dans quelques minutes… Et m’ancrer pour faire le vide et repartir du bon pied, jusqu’à la prochaine crise. Chut!

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