0
10

Vendredi NON – Merci!

Alors là, je brise les règles… Ce vendredi dédié à la gratitude, aujourd’hui, je ne suis pas capable d’y adhérer. Pourtant, j’ai plusieurs billets de commencés à ce sujet: un pour le CPE de mes enfants, un autre pour le service de garde de l’école de Fillette et un pour le centre de réadaptation, etc… En fait, habituellement, je me lève toute pleine de reconnaissance pour la terre entière.
Mais, ce matin, c’est mon fils qui est venu me réveiller parce qu’il s’était rendue compte que Camille faisait une crise d’épilepsie. Courageusement, mon petit félix pensait qu’un monstre était dans sa chambre et quand il a compris qu’il se trompait, il est venu me chercher.
Je ne sais pas depuis combien de temps ma Fillette convulsait, mais je sais que c’était sérieux. Heureusement, elle était dans une bonne position qui n’obstruait pas ses voix respiratoires. Avec mon Homme, nous l’avons changée après sa crise et installée dans notre chambre. Nous avions oublié de mettre un piqué, alors le lit est trempé, bord en bord… Mais, ce n’est rien contrairement à toute la peine et la colère qui m’animent.
Présentement, elle dort comme un ange dans le salon à mes côtés. Je devrais en faire de même parce qu’elle risque d’être très forme après son réveil alors que moi, je suis toute à l’envers, en état d’alerte, sur le mode « danger ». Mais, contrairement aux autres fois où je me retrouvais en boule à pleurer dans un coin, j’étais debout, bien ancrée, en regardant dehors quand l’émotion a jailli.
Je n’ai pas le goût de dire merci pVérifier l'orthographecq nous allons devoir commencer une période d’incertitude… Si Camille a fait une crise, c’est que sa médication n’est plus efficace comme elle la prend depuis ses 9 mois. Ça allait mieux depuis quelques semaines et j’aurais aimé rester dans cette énergie.
Curieusement, hier, toute la journée, je me sentais mal. Quelque chose me dérangeait et je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Hier soir, j’ai même annulé une belle sortie prévue avec une amie. Comme si je sentais que quelque chose se préparait. Une amie très proche a remarqué que c’est la 2e fois que cela se produit. Je ne sais pas trop comment interpréter… Il faut croire que je suis connectée fortement avec elle.
Je n’ai pas le goût de dire merci. Avec du recul, je serai capable de trouver un peu de positif, mais pour le moment. Non, rien ne vient. Juste des larmes, de la tristesse, de l’inquiétude et un grand sentiment d’injustice. Ne me dites surtout pas que ça pourrait être pire ou autre formule de gentillesse du genre.
***
Décidément, ce vendredi, ça ne me dit vraiment pas de dire merci… Sauf peut-être à la personne qui retournera peut-être mon appel à la clinique de neuro de Ste-Justine. Ou à la fin de journée, si aucune autre crise ne se sera manifestée.
***
Ok, j’en dois quand même tout plein à mon courageux Félix, à mon Ricardo avec qui je fais équipe et à ma belle Camille dont l’état est stable depuis 3 heures déjà. À moi, qui suis capable de ne pas perdre pied, je trouve ça terriblement difficile, mais je suis toujours là et je vous écris.
***
J’espère que vous m’excuserez…

Vous pourriez aussi aimer

Abonnez-vous à mon infolettre!


 

Et recevez gratuitement l’outil « 20 informations incontournables à partager avec les intervenants de mon enfant »

 

Pin It on Pinterest

Share This