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Bloguer en toute intimité

Comme vous le savez déjà, je blogue depuis un peu plus d’un an. J’ai été guidée par une journaliste, un psychiatre (oh! une autre révélation) et une vie de maman pas banale:

  • Une journaliste qui m’a fait connaître la bloguesphère, une Xieme dimension dont j’ignorais même l’existence, et encouragée à écrire pour partager mon histoire.


  • Un psychiatre a reconnu et nommé ma souffrance (syndrome de choc post-traumatique) qui m’a écoutée et conseillée de rejoindre un groupe de parents d’enfants handicapés.


  • Une vie de maman bien loin de ce que je pouvais m’attendre et dont je rêvais.

*****Dans ma région, aucun groupe de parents d’enfants handicapés n’existe. Il y a bien quelques associations, mais pas de rencontres hebdomadaires ou même mensuelles. Côté vécu, je me retrouvais dans un marasme, isolée par ma situation, ne connaissant pas d’autres enfants ayant les mêmes handicaps et maladie, essayant de faire de mon mieux sans grands succès. J’étais en congé de maladie et je ne voyais pas comment j’étais pour me sortir de cette situation, prise dans un cercle vicieux entre mes propres limites et celles de mes enfants. Incapable de prendre « bien » soin de tout le monde et encore moins de moi.Je n’avais aucune connaissance côté web, techno ou même littéraire. Juste un besoin urgent de m’exprimer, sans connaître certaines règles d’éthiques ou même techniques. J’y suis donc allée avec mes tripes, mes idées et mes aventures.Très naïvement, j’ai parlé de ma vie, de mes enfants, de ma famille, de mes épreuves, de ce à quoi peut ressembler mon quotidien, de ma réalité, etc.. Pour pouvoir briser les préjugés, faire une certaine éducation sociale sans toutefois vouloir faire pitié. Je l’ai fait de ma maison, la plupart du temps en pyjama, sur mon divan me servant de quartier général depuis mes opérations entre une sieste et un r.v.****La semaine dernière, j’ai rencontré un avocat. J’aurais probablement dû le contacter il y a bien longtemps déjà, mais j’étais trop en situation de survie pour prendre le temps de le consulter et de penser à après…Quand il a su que j’écrivais, que j’avais un blogue et un compte sur Facebook, avec mon nom, des photos de moi, de mes enfants, il a un peu « paniqué ». Depuis, je me pose moi aussi plein de question. Devrais-je tout arrêter? Tout supprimer? Me suis-je mise dans le pétrin? Suis-je encore en train de le faire présentement?****Qu’en pensez-vous? Avez-vous des conseils à me donner? Des propositions? Je sais que je ne suis pas en train de faire la fête, que je fais beaucoup d’efforts pour mettre du positif dans mon quotidien qui n’est pas toujours jojo, que je n’abuse pas de rien, ni de personne… Mais, est-ce suffisant? Puis-je continuer à bloguer? Devrais-je revoir ma façon de faire?* Depuis que j’écris ici, je vais mieux, je suis moins isolée, j’ai rencontré de nouvelles amies qui ont des enfants dyspraxiques, je reçois souvent des courriels personnels pour des informations de d’autres parents…

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