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Pas bonne…Et vous?

Quel triste constat.  Je ne suis pas bonne.

Aujourd’hui, jour béni de congé après une première grosse semaine de travail, j’ai passé une très belle journée avec mes enfants, un peu de ceci, un peu de cela, une virée au bazar (je reviens avec une boîte pleine de livres et de casses-têtes  pour ma nouvelle classe pour un gros 3$), nous sommes arrêtés au verger faire provision de belles pommes et nous avons fini la journée dans la piscine.

Cette dernière est au beau milieu de mon jardin qui se voulait des plus prometteurs et qui a été littéralement abandonné depuis la mi-juillet.  Des taches de couleur attirent notre attention au travers ce qui semble un champ en friche pour ne pas dire une vraie jungle.

Quelques citrouilles, de belles tomates (elles sont vraiment entêtées), des poivrons, des brocolis et des salades montés en graines, des monstres en guise de concombres, des poireaux séchés à la racine, des capucines ici et là et assez de foin pour nourrir les chèvres du voisin pour une saison.

Comme c’est triste, seule une grande allée de tournesols poussent fièrement et semblent me dire: « Julie, ne sois pas triste, le soleil brille et brillera encore pour toi. Nous reviendrons, promis »… En essayant de retrouver mes maïs décoratifs, cherchant à comprendre et me traitant de paresseuse sans talent, j’ai réalisé que depuis juillet, j’avais tout simplement eu de grands bouleversements.

 

Assez pour oublier de passer au jardin. Assez pour parfois même oublier de prendre mon premier café.  Vous savez, celui qui fait toute une différence en début de journée.  En gros, j’ai nettoyé, vendu et vidé la maison de mon père en moins d’un mois tout en devant faire face a ses fugues du CHSLD et en essayant d’être présente pour lui dans ces grands changements…

Alors, mes enfants, mon chum, mes amis, ma maison et mon jardin ont, comment dire, pris le bord.  Je ne sais même pas comment je suis arrivée à tout faire (en fait, c’est faux, je suis en retard dans sa paperasse et je ne vous parle pas de la mienne).  Ce jardin plein de promesses a manqué d’amour.  Abandonné, il a continué à vivoter et aujourd’hui, c’est tellement triste à regarder.

Ce qui est encore plus triste c’est que je ne m’en rappelle même pas moi-même.  Je ne suis pas bonne pour moi.  Bonasse? Nounoune?  Amnésique?  Ça vient de se passer et mon disque dur personnel oublie de ma rappeler tout ça quand je me désole en regardant ma cour.  Ça me prendrait un programme ou une alerte pour m’imposer cette pensée quand je doute  de moi.

Je ne suis pas bonne. Pas bonne pour moi. Quel triste constat.


Et vous?  Plus doués de ce côté?  Des trucs?  Des pistes de solutions?

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